Un crissement d’ailes, un léger craquement
Alors que tu suivais nonchalamment
Le cours de ton chemin, tout s’affole
Et ta tranquillité s’envole
Comme si soudain ta vie prenait sens et valeur
(Et) De l’idéal surgit ta peur
Imperceptiblement tu cherches la fuite
Une simple promenade, un simple crissement
Et tout chavire (si) vite
Tes envies, un idéal inconquit, s’imposent alors immédiatement
Mais même avec la plus grande volonté du monde, tu sais
Que tu ne pourras les réaliser
Qu’à jamais ces rêves, qui à tes yeux comptaient,
Seront oubliés… Face au danger.
Ils seront oubliés, face au danger.
Fourmi d’existence
Perd de son importance
Ta vie n’aura été que leurres
Mais derrière tes pleurs, survient (apparaît) une lueur…
Espoir !
Tu voles, alors, tu planes
Comme si la vie n’avait jamais été aussi délicieuse.
Tu fuis… Le danger n’est plus et tu gagnes
Cette sublime chance peut être
De réaliser ces rêves qui, jamais, n’auraient pus être
Et à l’approche de cette lueur sournoisement vicieuse…
Tu souries.
(Mais) Où se trouve maintenant (à présent) ton idéal ?
Je le retrouve si pâle
Peut être l’aurais tu perdu de vue ?
Comme si à ton horizon il n’était plus
Aveuglé par cette splendide lueur salvatrice…
Tu te croyais peut être sauvé
Mais cette pensée t’a toujours trompé (dupé)
Tu t’es épris d’une apparence
Semblant sauver une simple vie de faïence.
Fourmi d’existence
Perd de son importance
Ta vie n’aura été que leurres…
Mais derrière tes pleurs, apparaît une lueur…
Espoir… Vain !
¤ FaYeS ¤ [Décembre 2006]